A l’origine la capacité de charge est un concept écologique qui exprime la relation entre une population et son environnement naturel.
Adaptée à la gestion touristique, « la capacité de charge vise à établir en termes mesurables, le nombre de visiteurs et le degré de développement qui sont susceptibles de ne pas avoir de conséquences préjudiciables sur les ressources. Il s’agit de la capacité qui peut être atteinte, sans dommage physique pour les milieux naturel et artificiel et sans dommage socio/économique pour la communauté et la culture locale ou sans nuire au juste équilibre entre le développement et la conservation ».
Le concept de capacité de charge s’appuie sur le postulat qu’il existe un seuil au dessous duquel l’environnement peut absorber le stress subit, mais au delà duquel des dégradations surviennent. Etant donné qu’un tel seuil est rarement existant ou identifiable, l’usage d’une limite numérique est souvent subjective. Les restrictions sur la fréquentation ont un intérêt limité pour prédire les impacts sociaux ou environnementaux. Plusieurs auteurs considèrent que l’usage de limites constitue la pire alternative de gestion pour atteindre des objectifs de conservation précis. D’un point de vue scientifique, la capacité de charge soulève une vive controverse, car la complexité des relations entre l’utilisation et les contraintes environnementales rend difficile la détermination d’une capacité de charge absolue.

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